Gabriel Fidalgo - La 3D au service de l'innovation

Gabriel Fidalgo - La 3D au service de l'innovation

Gabriel est un artiste. Il n’a pas découvert l’art à la SAE, non, il a d’abord développé son art à Marseille via le graff et le dessin sur toile. Ce qu’il a appris à la SAE c’est la 3D.

Emménageant à Genève avec le souhait de reprendre les études et d’étendre ses compétences, il est allé de fil en aiguille dans le milieu du développement de 3D et d’applications interactives. Après un parcours à la SAE en tant qu’élève puis professeur, il est recruté par une Start Up (Nomoko) basée à Zurich et active dans la photogramétrie. Cette technique consiste à, via des drônes, prendre des milliers de photos pour reconstituer des bâtiments, monuments ou même des villes entières.

Après 2 années chez Nomoko, il était temps de changer d’air et de trouver un nouveau challenge. C’est comme cela qu’il est arrivé chez So Real début 2020, encore une Start Up, mais cette fois à Berne ! Dans cette nouvelle entreprise, il devient responsable de la production 3D. Avec l’aide de trois artistes 3D, ils doivent reproduire l’intérieur et l’extérieur d’objets existants sans les démonter… En gros, des clients viennent vers Gabriel et son équipe avec des pièces de musée, des outils ou tout un tas d’objets fermés, et grâce à des scanners très puissants (semblables à ce que l’on a chez le médecin), ils vont récolter de très gros fichiers montrant l’intérieur et l’extérieur, et vont pouvoir le reproduire en 3D. Le rôle de Gabriel dans tout ça ? Coordonner les opérations pour que le workflow (étapes de travail) soit optimal et que les délais soient respectés… Et oui, cela reste un business, et le temps, c’est de l’argent ! Cela implique donc de créer un fonctionnement axé sur la performance plus que sur la créativité, chose pas forcément simple pour un artiste 3D ! Mais ici, il n’est pas question de création mais de reproduction, et c’est ce qui fait toute la différence.

Du coup, avec ce parcours, quelles sont les conclusions de Gabriel sur le monde de la 3D en Suisse ? Premier constat… Si tu veux rester en Suisse, mieux vaut faire une croix sur l’univers du Jeu, ou alors il faut accepter de travailler en tant qu’indépendant, chose pas toujours très fun. Par contre, en allant vers des villes un peu plus portées sur les nouvelles technologies comme Zurich, cela ouvre de nombreuses portes. Tu pourras faire de nouvelles choses en 3D, développer à fond tes compétences et travailler aussi bien pour du culturel que de l’institutionnel ! En bref, il ne faut pas avoir peur de bouger pour trouver de meilleurs opportunités de carrières, que ce soit dans le jeu ou dans un autre domaine, et que ce soit en Suisse ou ailleurs ! 

Enfin, avec le recul et l’expérience, Gabriel admet que SAE Institute Genève a joué un rôle dans sa carrière. Sans s’en rendre compte sur le moment, l’école l’a préparé au milieu professionnel en alliant attention du détail, compétences 3D et surtout une grande adaptabilité ! Il le dit lui même : « c’est un mythe de penser que tout est ultra carré et « protocolé », dans la plupart des start up c’est assez chaotique, il ne faut pas sous estimer l’impact de ce genre d’environnement sur notre travail, et pour ça, SAE Genève m’a préparé à être plus flexible. »

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